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Photo du rédacteurMarie | Vis et Révèle-toi

#PromenadeSonore #JeromeSueur #FranceInter #EcoAcoustique

Dernière mise à jour : 8 sept. 2022


Aujourd’hui, beaucoup d’entre vous sont en vacances... Et si durant ce temps de congés, nous profitions des sons qui nous entourent et prenions soin de nos oreilles mais aussi de la nature ? Allons à la rencontre de Jérôme SUEUR, éco-acousticien, scientifique avec une sensibilité pour la musique. Les sons sont colorés, ont un sens, une intention. Cette approche est développée dans ses Chroniques “le Son de la Terre” sur Radio France et dans son livre éponyme |Actes Sud).

Il distingue :

𝟭. la géophonie : sons biotiques liés à l’environnement naturel (hormis les êtres vivants) la pluie…)


𝟮. la biphonie : ensemble de sons produits par des êtres vivants, avec une volonté de communiquer


𝟯. l'anthropophonie : sons accomplis par les humains, qui dominent le paysage sonore, que l’on peut parfois considérer comme du bruit.

Premier extrait : les grenouilles chantent depuis des troncs d’arbres morts remplis d’eau, les font entrer en résonance différemment. Dans une forêt préservée, l’on perçoit des strates fréquentielles. Chaque espèce occupe un espace acoustique qui lui est propre et cependant ne vit pas en vase clos, c’est le principe de l’éco-acoustique !


J. Sueur est amateur de musique. Enfant, il a rencontré pour la première fois l’orchestre symphonique en concert avec Scheherazade de Rimsky-Korsakov : “le corps vibre avec les instruments ». « Par passion du comportement animal, j’en suis venu aux sons”. Les compositeurs, en contact avec le règne végétal, animal, inscrivent parfois celle-ci dans leurs œuvres. (cf Villa-Lobos, Richard Blackford & Bernie Krause, Pierre Henry…) L’oiseau chante pour défendre son territoire, mais aussi chez certaines espèces se trouvent des messages chimiques neuronaux qui correspondent à un bien-être ! L’on retrouve des duos, des chœurs, une organisation et une belle synchronisation !

En Guyane, J. Sueur enregistre les scènes sonores afin de mesurer le niveau de diversité : savoir si la nature est riche en sons et potentiellement en essences. On ressent déjà les effets du changement climatique (perturbation des saisons et du comportement animal et du rythme végétal) Dans le Haut Jura, plus proche, les avions polluent la vieille et belle forêt, fatiguent les animaux.

Les insectes ont une grande capacité à produire des sons : cigales, grillons, sauterelles juste en bougeant ou en frottant deux parties de leur corps. En écoutant un bourdon, on capte le moment où il pollinise la fleur. Quelle merveille !

L’interview se conclue par l’écoute d’un dialogue entre la baleine à bosse et le chercheur, David Rothenberg à la clarinette, en pleine mer : incroyable !


Et pourquoi, ne pas envisager, à la rentrée de venir “affûter vos oreilles ”et de profiter de tout ce que Vis & Révèle-Toi vous propose ?

Rendez-vous prochainement !


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